Les couteaux de cuisine existent dans une grande variété de formes et de tailles, il n’est donc pas surprenant que les gens aient du mal à décider lesquels acheter.
Il est tentant d’acheter un set de couteaux lorsque vous débutez, et vous pouvez certainement obtenir une belle argenterie de cette façon. Mais utiliserez-vous vraiment tous les couteaux du set ? Dans la réalité des faits, c’est très peu probable.
Voici un récapitulatif des sept principaux types de couteaux et surtout, de leur utilité pour vous aider à naviguer dans le monde des couverts de cuisine.
Mais d’abord, gardez à l’esprit que l’une des choses les plus importantes est de maintenir leurs lames affûtées. Cela implique de les faire affûter par un professionnel (on appelle ce pro un rémouleur) au moins une fois par an (ou de le faire soi-même si vous vous en sentez capable), ainsi que d’aiguiser régulièrement le tranchant à la maison avec un fusil à aiguiser.
1 – Le couteau de chef
C’est le couteau standard (aussi appelé éminceur) dont chaque cuisine et cuisinier qui se respecte doit être équipé. Ils existent dans des tailles différentes allant de 20 à 30 cm de largeur. Si vous débutez, un couteau de chef de 25 cm devrait suffire, mais vous pouvez acquérir un couteau de chef de 30 cm et utiliser un couteau santoku de 20 cm comme couteau principal (nous y reviendrons plus tard).
Un éminceur possède une longue lame triangulaire légèrement incurvée qui permet à l’utilisateur de la faire basculer d’avant en arrière lorsqu’il coupe des herbes et qui offre un levier à l’extrémité large du couteau pour exercer une pression supplémentaire.
Une lame de 30cm est ce dont vous avez besoin pour ouvrir sur la longueur un butternut par exemple ou des ingrédients de taille similaire, même si vous ne l’utilisez pas tous les jours. Elle peut également être utilisée pour trancher des rôtis et découper une dinde.
2 – Le couteau Santoku
Santoku est un mot japonais qui signifie « trois vertus », en référence à sa capacité à trancher, hacher et émincer. Le couteau santoku, qui existe dans des tailles allant de 12 à 20 cm, a un bord plus fin qu’un éminceur, ce qui permet un travail plus précis. Si vous achetez un santoku de 12 cm, vous l’utiliserez pour 90 % de vos tâches de cuisine, notamment pour hacher des légumes, trancher des viandes cuites et même démonter un poulet.
Assurez-vous qu’il est de la bonne taille pour votre main. Les couteaux Santoku n’ont pas de mitre (l’épais bouton en acier à la base d’un couteau de chef), et leur tranchant non incurvé ne se prête pas au mouvement de « bascule » d’un couteau de chef. Pourtant, combien de fois ciselez-vous des herbes par rapport à toutes vos autres tâches en cuisine ? Vous pouvez vous en procurer deux, l’un avec un bord ordinaire et l’autre avec des bords Granton festonnés pour empêcher les aliments coupés d’adhérer à la lame.
3 – Le couteau à pain dentelé
Un couteau dentelé vous permettra d’accomplir toute activité impliquant de trancher du pain, mais il a également d’autres fonctions. Il est très utile pour trancher les rôtis et découper les dindes, par exemple. La lame dentelée permet également de trancher facilement les aliments à la peau dure, comme les tomates, sans les déchirer, mais aussi pour couper, égaliser et briser les gâteaux. Plus la lame est longue, plus elle sera efficace. Pour cela, nous vous recommandons de choisir une lame d’au moins 35 cm de largeur.
4 – Couteau d’office
Un couteau d’office c’est quoi ? C’est simplement un petit couteau, d’une taille comprise entre 7 et 11 cm de manière générale et qui dispose d’une lame très pointue et assez épaisse.
Un couteau d’office n’est pas techniquement nécessaire car votre couteau santoku peut effectuer toutes les tâches qu’un couteau d’office peut effectuer. Un couteau d’office, par contre, sera utile pour éplucher très finement ou couper de petits quartiers d’écorce d’agrumes pour les cocktails. Il est assez pratique pour faire des découpes fines et précises. Il est assez bon marché et donc intéressant d’avoir dans sa cuisine. Ils sont également disponibles en version dentelée et festonnée, ainsi qu’en différentes pointes.
5 – Le couteau à désosser
Un couteau à désosser est un couteau doté d’une lame fine, peu large et assez longue. Elle est utilisée pour retirer les gros muscles des os auxquels ils sont attachés. Il figure souvent sur la liste des équipements obligatoires pour les étudiants en cuisine, bien que presque personne (en tout cas le commun des mortels) ne l’utilise.
Vous devriez économiser votre argent à moins que vous ne désossiez régulièrement un gigot entier. Même si vous prévoyez de désosser un gigot une fois de temps en temps, pour les fêtes de famille, il est probablement inutile d’acheter un couteau à désosser. Simplement c’est un outil assez technique et vous n’apprendrez jamais à l’utiliser correctement (mise à part si vous comptez faire une formation).
6 – Le couteau pour un usage de tous les jours
Pour faire simple, il s’agit d’un set de couteau. Le couteau quotidien n’existe pas ! C’est un couteau inventé de toutes pièces, conçu exclusivement pour combler un vide dans les magasins de cuisine. Vous savez, ceux qui sont livrés avec un grand bloc de bois qui repose sur le comptoir et qui a des petits trous pour les couteaux.
Ce couteau aux formes étranges est trop grand pour être un couteau d’office et trop petit pour être utilisé à d’autres fins. La seule « utilité » qu’il offre est que votre couteau santoku soit utilisé par quelqu’un d’autre. Vous feriez mieux d’acquérir un santoku supplémentaire et de vous passer de ce couteau si vous avez plus d’un hachoir dans votre cuisine.
7 – Le couteau couperet
Il est grand, il est gros, et il fait peur ! Il s’agit d’un couteau colossal conçu pour les tâches difficiles, comme découper des os de poulet. Il fonctionne selon le concept que son poids massif aide à fournir la force nécessaire pour découper les os de poulet et autres tâches difficiles. Si vous avez besoin de ce couteau, tout comme le couteau à désosser, il faudra apprendre à l’utiliser. Sinon, ce n’est pas la peine ! ça serait dommage de perdre un doigt en l’utilisant.